n'ait imagine d'inscrire les structures elementaires de la parente dans cette circula- tion du tout-puissant phallus. Chose curieuse ! c'est nous qui decouvrons que cette valeur phallique, c'est la femme qui la represente, si la jouissance, j'entends la jouissance feminine porte la marque dite de la castration, il semble que ce soit pour que d'une facon que nous appellerons avec Bentham.... ce soit la femme qui devienne ce dont on jouit. Pretention singuliere qui nous ouvre toutes les ambiguites propres au mot de jouissance pour autant que dans le developpement juridique qu'il comporte a partir de ce moment, qu'il implique possession. Autrement dit, que voici quelque chose de retourne, ce n'est plus le sexe de notre taureau, valeur d'usage,qui va servir a cette sorte de circulation qui s'instaure dans l'ordre sexuel, c'est la femme en tant qu'elle est devenue a cette occasion elle-meme le lieu de transfert de cette valeur soustraite au niveau de la valeur d'usage sous la forme de l'objet de jouissance. C'est curieux, aprceque ca nous entraine, si j'ai introduit pour vous ce he-man, me voila d'une facon conforme au genie de la langue anglaise qui appelle la femme woman, Dieu sait si la litterature a fait des gorges chaudes sur ce wo qui n'indique rien de bon, je l'appellerai : sheman, ou encore, en langue francaise ce mot qui va preter a quelques gorges chaudes et je suppose a des malentendus : l'hommelle. J'introduis ici l'hommelle, je la presente, je la tiens par le petit doigt, elle nous servira beaucoup. Toute la litterature analytique est la pour montrer que ce qui s'est articule de la femme dans l'acte sexuel, n'est que pour autant que la femme joue la fonction d'homelle. Que les femmes ici presentes ne sourcillent pas, car a la verite, c'est precisement pour reserver ou elle est, la place de cette Femme, que je fais cette remarque. Peut-etre que tout ce qui nous est indique concernant la sexualite feminine ou joue (conformement a l'experience eternelle) un role si eminent la mascarade, a savoir, la facon dont elle use d'un equivalent de l'objet phallique ce qui la fait depuis toujours la porteuse de bijoux. Les bijoux indiscrets dit Diderot quelque part, nous allons peut-etre savoir enfin les faire parler. Il est singulier que de la soustraction quelque part d'une jouissance qui n'est jouissance que pour son caractere bien maniable, si j'ose designer ainsi la puissance penienne, nous voyons s'introduire ici, avec ce que Marx et nous -memes appelons le fetiche, a savoir cette valeur d'usage extraite, figee, un trou quelque part. Le seul coin d'insertion necessaire a toute l'ideologie sexuelle. Cette soustraction de jouissance quelque part voila le pivot. Mais ne croyez pas que la femme - la ou elle est l'alienation de la theorie analytique et celle de Freud lui-meme, qui, de cette theorie est le pere assez grand pour s'en etre apercu de cette alienation dans la question qu'il repetait : que veut la femme ? - ne croyez pas que la femme sur ce sujet, s'en porte plus mal. Je veux dire que sa jouissance a elle elle reste d'en disposer d'une facon qui echappe totalement a cette