cipe du symptome, a savoir c'est sa consistance meme, au dit symptome depuis que le terme, d'avoir emerge avec Marx, a pris sa valeur, ce qui est au principe du symptome, c'est a savoir l'inexistence de la verite qu'il suppose, quoiqu'il en marque la place. Voila pour le symptome en tant qu'il se rattache a la verite qui n'a plus cours. A ce titre, on peut dire que, comme n'importe qui, qui subsiste dans l'art moderne, aucun de vous n'est etranger a ce mode de la reponse. Dans le second cas, le dit automatisme, c'est l'inexistence de la jouissance que l'automatisme dit de repetition ferait venir au jour de l'insistance de ce pietinement a la portee qui se designe comme sortie vers l'existence. Seulement au-dela, ce n'est pas tout a fait ce qu'on appelle une existence qui vous attend, c'est la jouissance telle qu'elle opere comme necessite de discours et elle n'opere, vous le voyez, que comme inexistante. Seulement voila, a vous rappeler ces ritournelles, ces rengaines, ce que je fais, bien sur, dans le dessein de vous rassurer, de vous donner le sentiment que je ne ferai la qu'apporter des speeches sur ce dans quoi..., au nom de ceci qu'il y aurait une certaine substance de jouissance, la verite en l'occasion, telle qu'elle serait pronee dans Freud, il n'en reste pas moins qu'a vous en tenir la, ce n'est pas a l'os de la structure que vous pouvez vous referer. Qu'est la necessite... , ai-je dit, ... qui s'instaure d'une supposition d'inexistence ? . Dans cette question, ce n'est pas ce qui est inexistant qui compte, c'est justement la suppo- sition d'inexistence, laquelle n'est que consequence de la production de la necessite. L'inexistence ne fait question que d'avoir deja reponse, double certes, de la jouissance et de la verite, mais elle inexiste deja. Ce n'est pas par la jouissance, ni par la verite que l'inexistence prend statut, qu'elle peut inexister, c'est-a-dire venir au symbole qui la designe comme inexistence, non pas au sens de ne pas avoir d'existence, mais de n'etre existence que du symbole qui la ferait inexistante et qui, lui existe : c'est un nombre, comme vous le savez, generalement designe par zero. Ce qui montre bien que l'inexistence n'est pas ce qu'on pourrait croire : le neant. Car qu'en pourrait-il sortir, hors la croyance, la croyance en soi ? Il n'y en a pas 36, de croyances ! Dieu a fait le monde du neant, pas etonnant que ce soit un dogme : c'est la croyance en elle-meme. C'est ce rejet de la logique qui s'exprime - il y a un de mes eleves qui a, un jour, trouve ca tout seul -. qui s'exprime, selon la formule qu'il en a donne - je l'en remercie - : Surement pas, mais tout de meme . Ca ne peut aucunement nous suffire. L'inexistence n'est pas le neant. Comme je viens de vous le dire, c'est un nombre qui fait partie de la serie des nombres entiers. Pas de theorie des nombres entiers, si vous ne rendez pas compte de ce qu'il en est du zero. Et ce dont on s'est apercu dans un effort dont ce n'est pas par hasard s'il est precisement contem- porain, un peu anterieur certes de la recherche de Freud, c'est celui qu'a inaugure, a interroger logiquement ce qu'il en est du statut du nombre, un nomme Frege, ne 8 ans avant lui et mort quelques 14 ans avant. Ceci est grandement destine dans notre interrogation de ce qu'il en est de la necessite logique du discours de l'analyse, c'est tres precisement ce que je pointais de ce qui risquait de vous echapper de la reference dont a l'instant je l'illustrais comme application, autrement dit usage fonctionnel, de l'inexistence, c'est-a-dire qu'elle ne se produise que dans l'apres-coup dont surgit d'abord la necessite, a savoir d'un discours ou